Dr Julien Dellinger - Psychiatre à Reims
Dans de nombreuses situations cliniques, les thérapies basées sur la notion de "parties de soi" offrent une grille de lecture opportune, permettant de dépasser des blocages, de travailler en profondeur sur sa relation à soi et aux autres et offrant une alternative thérapeutique intéressante aux traitements médicamenteux.
L'idée générale est qu'il persiste en nous une partie blessée, enfant ou adulte, toujours active. Cette partie de soi, distincte de notre identité centrale (parfois appelée self), est porteuse de souffrances en lien avec des blessures affectives ou bien des traumatismes au sens large.
Ces souffrances, pouvant s'exprimer sous diverses déclinaisons de tristesse, anxiété, colère ou troubles somatiques, sont perçues comme menaçantes pour notre intégrité psychologique. Nous développons alors envers la partie blessée une sorte de phobie, la mettant ainsi à l'écart à l'aide de mécanismes de défense, ces derniers apportant malheureusement eux aussi leurs lots de problèmes : perfectionnisme, contrôle, agressivité, addictions, retrait social, dépendance affective, amnésie etc. Ces mécanismes de défenses sont assimilables à des parties protectrices, dont le rôle est d'empêcher à tout prix la réapparition et l'expression de la partie blessée.
La non-reconnaissance de ces parties entraine souvent une sensation de clivage interne ("Je sais bien que... mais je ne peux m'empêcher de... ). Les thérapies telles que la thérapie des schémas, la thérapie des états du moi ou la thérapie basée sur le système familial interne permettent d'identifier et de se familiariser avec toutes ces parties gravitant autour du self.
Un tournant important est de pouvoir accéder à la partie blessée avec ancrage et empathie, afin de pouvoir en prendre soin. L'accueil compassionné de la partie blessée remplaçant l'aversion envers elle, les comportements défensifs s'atténuent ou disparaissent.
La méditation de pleine conscience s'accorde bien avec ce type de prise en charge et y est fréquemment associée. Elle permet de renforcer le sentiment de stabilité et d'obtenir une sensation d'espace interne suffisamment grand pour accueillir les messages verbaux ou physiques portés par les différentes parties de soi.
Ces thérapies, se déroulant sur quelques mois ou années en fonction de l'importance des blessures, permettent in fine un sentiment global d'harmonisation et d'intégration, ainsi qu'une conscience accrue du lien qui nous unit aux autres êtres humains.
L'idée générale est qu'il persiste en nous une partie blessée, enfant ou adulte, toujours active. Cette partie de soi, distincte de notre identité centrale (parfois appelée self), est porteuse de souffrances en lien avec des blessures affectives ou bien des traumatismes au sens large.
Ces souffrances, pouvant s'exprimer sous diverses déclinaisons de tristesse, anxiété, colère ou troubles somatiques, sont perçues comme menaçantes pour notre intégrité psychologique. Nous développons alors envers la partie blessée une sorte de phobie, la mettant ainsi à l'écart à l'aide de mécanismes de défense, ces derniers apportant malheureusement eux aussi leurs lots de problèmes : perfectionnisme, contrôle, agressivité, addictions, retrait social, dépendance affective, amnésie etc. Ces mécanismes de défenses sont assimilables à des parties protectrices, dont le rôle est d'empêcher à tout prix la réapparition et l'expression de la partie blessée.
La non-reconnaissance de ces parties entraine souvent une sensation de clivage interne ("Je sais bien que... mais je ne peux m'empêcher de... ). Les thérapies telles que la thérapie des schémas, la thérapie des états du moi ou la thérapie basée sur le système familial interne permettent d'identifier et de se familiariser avec toutes ces parties gravitant autour du self.
Un tournant important est de pouvoir accéder à la partie blessée avec ancrage et empathie, afin de pouvoir en prendre soin. L'accueil compassionné de la partie blessée remplaçant l'aversion envers elle, les comportements défensifs s'atténuent ou disparaissent.
La méditation de pleine conscience s'accorde bien avec ce type de prise en charge et y est fréquemment associée. Elle permet de renforcer le sentiment de stabilité et d'obtenir une sensation d'espace interne suffisamment grand pour accueillir les messages verbaux ou physiques portés par les différentes parties de soi.
Ces thérapies, se déroulant sur quelques mois ou années en fonction de l'importance des blessures, permettent in fine un sentiment global d'harmonisation et d'intégration, ainsi qu'une conscience accrue du lien qui nous unit aux autres êtres humains.